Matrice des risques : Comment anticiper les galères ?
Et si anticiper les galères était le travail de l'équipe ? On vous explique !
Bonjour à toutes et à tous,
J’espère que vous avez passé un bon week-end et que vous êtes en forme pour attaquer la semaine 💪
On se retrouve pour la 60ᵉ édition de Boostaperf’ 🎉
Déjà 60 semaines à vos côtés pour décortiquer ensemble les leviers de performance les plus concrets et utiles du moment.
Vous êtes désormais 3,649 industriels (oui, ça grimpe 📈) à suivre chaque semaine cette newsletter. Merci pour votre fidélité, vos retours et votre confiance !
Cette semaine, on plonge dans un sujet crucial : La matrice des risques 😨
Avec une vraie méthodo pour celles et ceux qui veulent animer cet outil que l’on oublie souvent.
C’est parti !
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Le voici, vous êtes déjà nombreux à avoir téléchargé notre catalogue de formation, merci d’y porter autant d’intérêt !
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Et maintenant, place à l’édition de cette semaine !
Ce que vous allez apprendre aujourd’hui :
Les actus en 1 minute 👌
Comment anticiper les galères ? A plusieurs !👥
La vidéo de la semaine : Être un pro de la résolution de problèmes avec Valentin 🤌
⏱️ Temps de lecture : 14 minutes. Mais tout lire n’est pas obligatoire. Piochez ce qui vous intéresse !
Les actus en 1 minute👌
⏱️Temps de lecture : 1 minute
Cette semaine encore, l’industrie nous rappelle qu’elle est en pleine mutation.
Entre défis géopolitiques, relocalisations stratégiques et investissements massifs, les lignes bougent vite – très vite.
Et comme toujours, on vous a tout résumé en 1 minute, top chrono.
🥖 La France devient n°2 en Europe pour les dépôts de brevets, juste derrière l’Allemagne, avec Safran et Valeo en tête des déposants.
🏗️ Marcegaglia prévoit 750 M€ d’investissements à Fos-sur-Mer, sur l’ex-site d’Ascometal, pour produire jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an.
💥 Eurenco relance la production de poudre en France, avec une nouvelle unité à Bergerac capable de produire 100 000 obus/an.
🛡️ Bercy mobilise 1,7 milliard € pour l’industrie de défense, avec un nouveau fonds Bpifrance de 450 M€ destiné aussi aux particuliers.
🧩 Cart’Elec investit 4,7 M€ dans une nouvelle usine à Roquefort (Aveyron), pour doubler sa capacité et ses effectifs.
Comment anticiper les galères ? A plusieurs !👥
⏱️Temps de lecture : 10 minutes.
Dans beaucoup de projets, on ne voit aucune matrice des risques.
Et franchement… ce n’est pas une critique.
Au fond, ce n’est pas grave.
L’objectif ici, ce n’est pas de vous dire :
“Attention, la matrice des risques est INDISPENSABLE dans un projet !”
Non.
L’objectif, c’est de vous montrer ce que ça change quand on en a une.
Et surtout, quand elle est utilisée par l’équipe, pas uniquement par le chef de projet.
Parce que quand on y pense, le vrai sujet, ce n’est pas la matrice.
C’est la capacité à mieux anticiper, ensemble, pour éviter la casse.
Et c’est exactement ce que permet une gestion des risques bien menée.
Pourquoi c’est utile ?
Parce que les projets ne dérapent pas à cause des risques…
Ils dérapent quand les risques ne sont ni partagés, ni traités 😥
Ah oui ?
Et oui Jamy ! Dans un projet , les incertitudes sont partout :
des incertitudes dans les délais
de qualité… quand il y en a !
des attentes clients qui changent toutes les semaines
des dépendances fournisseurs dont on en peut plus
une coordination des équipes à toutes épreuves…
Et souvent, on les découvre au pire moment.
Alors qu’on aurait pu les voir venir. Ensemble.
Ça aurait peut-être évité certaines casses.
L’erreur fréquente : le chef de projet qui fait tout (et tout seul)
L’image du superman, vous connaissez ? J’imagine que oui.
Tout le monde connait.
Pour les chefs de projets, c’est la même chose. Certains se prennent aussi pour des superman.
C’est classique, le chef de projet remplit 2/3 lignes dans son cadrage sur les risques à la va-vite, coche la case méthodo… et ça s’arrête là.
Problème ?
Il a perdu 30s. Autant rien faire.
Résultat : il ou elle est convaincu que la matrice des risques : ça sert à rien.
Et ce fameux chef de projet a raison sur une chose : le faire seul ne sert à rien ! Il faut le faire à plusieurs.
Mettre en place une méthode simple, efficace… et collective.
Pas besoin d’usine à gaz.
Voici un moyen simple d’amener un groupe de travail en 5 étapes à réfléchir aux risques d’un projet. Nous l’avons testé sur le terrain et ça marche plutôt bien.
1. Brainstorming silencieux.
Commencez par réunir l’équipe (physiquement ou en visio).
Donnez à chacun une pile de post-its (ou une zone sur un Miro par exemple, c’est gratuit donc allez tester).
Et posez une seule question : Se poser la “Qu’est-ce qui pourrait mal se passer dans ce projet ?”
Pas de débat. Pas d’influence.
Chaque personne réfléchit en silence et note un risque par post-it.
Le but ?
Faire ressortir tout ce qui pourrait mal tourner :
des risques spécifiques à ce projet
mais aussi des risques plus génériques (absence de l’utilisateur au moment des tests, par exemple)
Astuce : plus le risque est formulé précisément, plus il sera facile à gérer ensuite.
Et surtout : ne censurez rien.
Un risque difficile à évoquer est souvent un risque critique.
Et il vaut mieux en parler avant, que de le subir après.
2. Positionner les risques sur la matrice.
Dessinez une matrice simple sur un paperboard ou un tableau virtuel :
Axe horizontal = gravité/impact (faible → forte)
Axe vertical = probabilité (faible → élevé)
Puis, placez chaque risque sur la matrice avec l’équipe.
Vous pouvez utiliser une échelle 1 à 5 ou un code couleur (faible / moyen / fort).
En quelques minutes, vous voyez clairement quels risques méritent votre attention.
3. Consolider et analyser les causes.
Une fois les post-its collés, lisez-les un par un à voix haute.
À chaque fois, posez la question “Pourquoi ?”
Et recommencez. Trois fois. Cinq fois.
Jusqu’à trouver la cause racine du risque.
Vous verrez, beaucoup de risques en cachent d’autres.
Et certains post-its diront la même chose avec des mots différents. Pas grave. Vous consolidez.
L’objectif est de : comprendre “pourquoi"“ ce risque existe, pas juste ce qu’il est.
Vous pouvez même aller loin dans la recherche des 5 pourquoi, en utilisant notre template !
4. Trouver des actions concrètes.
Focalisez vous sur les risques les plus critiques (haut et à droite de la matrice).
Et pour chacun, demandez-vous :
Que peut-on faire pour réduire la probabilité ?
Et pour limiter l’impact si ça arrive ?
Mais attention : pas de réponses vagues.
❌ “On fera gaffe”
✅ “Réserver dès maintenant un slot de test avec l’utilisateur final”
Et non, vous n’êtes pas obligés de traiter tous les risques.
Certains sont négligeables. D’autres coûtent plus à traiter qu’à subir.
Mais ceux que vous décidez de traiter doivent avoir des actions concrètes, assignées, datées.
5. Désigner un responsable.
Chaque action doit avoir un vrai pilote.
Pas “l’équipe”. Pas “à voir plus tard”.
Un prénom. Une personne. Qui accepte le rôle.
Et ce choix se fait dans l’atelier, pas après dans un coin de PowerPoint.
Conseil : choisissez la personne la plus légitime pour agir, pas celle qui est la moins occupée.
Le chef de projet facilite, il ne fait pas tout.
Et les risques qu’on ne voit pas venir ?
Il y en aura. Toujours.
Mais vous pouvez :
faire participer des personnes extérieures au projet
élargir les points de vue (supports, management, client, terrain)
prévoir des marges de manœuvre dans le planning
Le risque inconnu est inévitable. Mais vous pouvez préparer l’équipe à encaisser.
Et maintenant ? A vous de jouer !
Si c’est clair pour vous, vous n’avez plus qu’à nous rejoindre sur nos prochaines sessions de formation 👇
Si vous avez des questions, contactez nous 👇
La vidéo de la semaine : Être un pro de la résolution de problèmes avec Valentin🤌
⏱️Temps de lecture : 3 minutes.
Dans cette vidéo, on vous explique comment résoudre efficacement vos problèmes avec les méthodes adaptées !
On parle bien sûr de 8D mais pas que !! On y parle aussi de PDCA, QRQC, DMAIC et du A3 de Toyota !
Vous voulez la regarder ? Parlons en ! 👇
Parlez de nous à vos collègues 🤌
Parce que le savoir doit se partager, envoie cette newsletter à tes collègues. Ici, pas de théorie… que de la pratique.
A la semaine prochaine 🚀
Quoi qu’il en soit, on n’a qu’une hâte, c’est de vous faire découvrir toutes les pépites que l’on vous prépare :)
Bonne semaine à toutes et à tous.
L’équipe Pulsa.