Actualités & Conseils : Choisir le bon outil et améliorer un poste de travail - Cadeau à la fin !
#12 : Choisir le bon outil digital et mener des observations de poste de travail !
Bonjour à toutes et à tous,
Bienvenue aux 33 nouveaux abonnés qui viennent de nous rejoindre.
Vous faites partie des 366 inscrits à Boostaperf’.
Nous sommes super contents de vous compter au sein de la communauté Pulsa.
Nous avons prévu pour vous un très gros cadeau cette semaine 🎁
Au fur et à mesure de notre expérience, nous avons remarqué une chose : il existe de nombreuses ressources et outils pour améliorer ses performances.
Mais... encore faut-il les retrouver. C'est justement ce que nous allons vous offrir.
Notre promesse : une boîte à outils avec plus de 60 ressources en libre accès pour reprendre le contrôle de vos performances opérationnelles.
Et ce n’est pas fini. Très régulièrement, des ressources y seront ajoutées.
Elle sera uniquement réservée aux abonnés Boostaperf’😉
Pour y accéder, cliquez sur le lien et enregistrez la page 👇
Sans plus attendre.
Passons à ce qui nous intéresse.
Ce que vous allez apprendre aujourd’hui :
La question de la semaine (nouveau) ⭐
Les actualités de la semaine passée 👌
Comparer et choisir son logiciel pour maximiser son ROI 🤯
Faire des observations de poste - Méthodologie complète ⏱️
⏱️ Temps de lecture : 18 minutes. Mais tout lire n’est pas obligatoire. Piochez ce qui vous intéresse !
La question de la semaine (nouveau) ⭐
⏱️Temps de lecture : 1 minute.
La question de la semaine est celle de Christophe !
Salut l'équipe Pulsa,
J'ai une question Six Sigma pour vous.
Pouvez-vous nous expliquer l'indicateur DPMO, comment on le calcul, comment on le relie à son niveau sigma et au taux de rendement.
Merci à vous,
SteveSteve,
Merci pour ta question. Voici un moyen simple que comprendre cet indicateur en moins d’une minute.
L’indicateur DPMO, c’est quoi ?
Le DPMO (Defects Per Million Opportunities) est une mesure utilisée en Six Sigma pour évaluer la performance d'un processus en termes de défauts sur le long terme.
Il indique le nombre de défauts potentiels pour chaque million d'opportunités de défauts dans un processus.
C’est donc une façon de quantifier l’efficacité d’un processus.
Comment ça se calcule ?
Le calcul du DPMO se fait en 3 étapes :
Identifier le nombre total de défauts observés dans le processus sur une période donnée.
Identifier le nombre total d'opportunités de défauts dans ce même processus sur la même période.
Utiliser la formule suivante
DPMO = [ (Nombre de défauts) / (Nombre total d’opportunités de défauts) ] x 1.000.000
Quel lien avec le niveau de sigma Z et le taux de rendement ?
Une fois que vous connaissez votre processus, vous êtes capable de prédire l’avenir grâce aux statistiques !
Besoin d’un exemple ?
Par exemple si vous avez relevé 7 défauts sur 100 répétitions du processus, alors DPMO = 7/100x1.000.000 = 70.000ppm (vous êtes environ à un niveau de sigma Z=3 d’après la table ci-dessus 😉)
Les actualités à ne pas manquer👌
⏱️Temps de lecture : 2 minutes
Au programme, d’excellentes nouvelles pour l’industrie aéronautique et de nombreuses annonces côté pharma.
🚀 Thales Alenia Space obtient un contrat de 522 millions d’euros de l'ESA pour la mission Exomars 2028, visant à atterrir un rover sur Mars pour rechercher des traces de vie.
🌿 Futerro et Tereos annoncent un investissement de 530 millions d’euros pour une usine de bioplastique en Normandie, augmentant la capacité de production durable.
🏭 Aluminium Solutions Group engage 50 millions d’euros pour construire une fonderie d'aluminium recyclé dans la Somme, prévue pour fin 2025.
🔥 Suez investit 130 millions d’euros pour une unité de valorisation des combustibles de récupération à Nancy, réduisant la dépendance au charbon et générant 40 emplois.
🍹 Giffard étend son pôle industriel avec une nouvelle unité de 27 millions d’euros pour la production de liqueurs à Saint-Léger-des-Bois, mise en service prévue pour le printemps 2025.
🛠️ Safran choisit Rennes pour sa nouvelle usine d'aubes de turbines de 80 millions d'euros, prévue pour 2027, créant près de 200 emplois et renforçant l'industrie aéronautique française.
🛫 Firefly annonce une usine au Royaume-Uni pour transformer les eaux usées en biocarburant pour avions, avec un objectif de réduction significative des gaz à effet de serre.
🚗 Michelin lance la première usine de recyclage de pneus en Suède, traitant 35,000 tonnes annuellement pour produire des matières premières durables, avec des plans d'expansion en Europe.
🚄 Mer Mec arrive en France grâce au rachat des activités ferroviaires de Thales par Hitachi pour 1,7 milliard d'euros, renforçant la présence d'Hitachi dans le transport urbain français.
🧬 Innate Pharma reçoit 4 millions d'euros de Sanofi pour le développement d'un traitement en phase II, renforçant leur partenariat dans les solutions innovantes.
🧫 Fujifilm investit 1,2 milliard de dollars dans son site de Holly Springs pour augmenter sa capacité de bioproduction avec l'ajout de nouveaux bioréacteurs.
🧬 Moderna met en pause un projet d'usine à 500 millions de dollars au Kenya suite à la baisse de la demande pour ses vaccins Covid-19, reflétant des défis de marché.
📦 DS Smith investit 6 millions d'euros pour une nouvelle unité de production de palettes en carton à La Chevrolière, visant à remplacer les palettes en bois et augmenter la capacité de production.
Comparer et choisir son logiciel pour maximiser son ROI 🤯
⏱️Temps de lecture : 9 minutes.
Tous les points apparaissant en 🔵 correspondent aux actions que vous devez mener sur chaque sujet.
Dans le choix de leur outil digital, 9 industriels sur 10 se plantent pour une seule et unique raison : ils n’ont pas appris à comparer les différentes solutions du marché.
Et nous le voyons tous : un nombre incalculable d’outils digitaux existent et apparaissent dans notre écosystème.
Le problème ?
Nous ne savons plus lequel choisir.
Nous allons peut-être vous décevoir… il n’y a pas de réponse toute faite.
Mais ne vous arrêtez pas là. Nous avons pour vous LA méthodologie pour vous aider à comparer et choisir les solutions digitales.
Car oui, nous préférons vous apprendre à comparer les solutions existantes sur le marché que de vous pousser une solution dont on ne sait même pas si elle va répondre à votre besoin.
Et c’est là que l’on en vient aux 4 étapes pour comparer et choisir un MES, GMAO, APS, LIMS… bref ce que vous voulez !
Et tout ça ? En partant de 0.
Avec un niveau de maturité où vous avez juste besoin de vous dire “j’ai besoin d’un MES” ou bien “j’ai besoin d’une GMAO”.
Rien de plus.
Peu importe le logiciel recherché, la méthodologie restera la même. Car quand vous comptez investir des dizaines (voir des centaines) de milliers d’euros dans un logiciel pour votre usine, il vous faut une méthodologie en béton 💪
On parle d’une méthodologie en 4 étapes :
1) Stage 1 : Comprendre le marché du logiciel
Pour choisir le meilleur des logiciels vous devez connaitre avant-tout son marché.
Il existe des grands types de logiciels, des plus complets aux plus légers. Certains sont dédiés à des secteurs pour définis (coucou les LIMS et la pharma), d’autres sont dédiés à des métiers bien particuliers.
🔵 Vous pouvez trouver sur internet plusieurs études de marché et qui sont très bien construites pour vous aider à comprendre l’écosystème d’une solution digitale.
⚠️ Conseil #1 : Attention tout de même à vérifier qui a fait l’étude car certaines études sont réalisées par les solutions elles-mêmes. Avec un avis disons… pas si objectif que ça.
🔵 Définissez les cas d’usages auxquels répondra la solution et le choix d’architecture correspondant.
🔵 Comprenez quelle.s famille.s de solutions est pertinente pour ce choix d’architecture.
🔵 Réalisez cette partie de compréhension du marché au moment du cadrage de votre projet. Elle vous permettra de vous guider dans votre cadrage en répondant aux points suivants :
Étudier le périmètre du logiciel
Apprendre à lire les fiches techniques des logiciels
Décoder le positionnement des différents acteurs
2) Stage 2 : Préparer votre cahier des charges
Pour choisir un logiciel, vous devez vous appuyer sur un cahier des charges.
🔵 Il doit lister les besoins fonctionnels relatifs au logiciel et synthétiser le contexte dans lequel le logiciel devra être intégré.
⚠️ Conseil #2 : Les contraintes peuvent être variées : structure adaptable à différentes filiales pour un groupe, gestion de plusieurs langues, prise en main facile pour des utilisateurs peu matures, etc.
🔵 Vérifiez à bien avoir mappé les différents modalités d’exploitation du logiciel. A cette étape, vous devez déjà avoir une vision de l’utilisation et de l’animation du logiciel dans votre environnement.
⚠️ Conseil #3 : Ce cahier des charges doit être le fruit d’une collaboration entre les équipes métiers et IT. Sans ça, vous n’aurez qu’une seule partie de l’histoire.
⚠️ Conseil #4 : Votre rôle sera d’arbitrer des décisions difficiles. Certaines fois, les équipes métiers ou IT voudront en mettre trop. Ne vous laissez pas embarquer dans la création d’une usine à gaz.
3) Stage 3 : Mener l’appel d’offres
Plusieurs choix doivent être faits pour mener un appel d’offres.
🔵 Procéder en une ou deux phases
Avant votre appel d’offres officiel, vous pouvez organiser un premier échange avec des prestataires à partir d’une expression de besoin plus légère. Cette phase s’appelle « Request For Information » (RFI) et intervient en amont de la phase de « Request For Proposal » (RFP). Elle n’est pas indispensable mais permet de récolter des informations, notamment si vous ne savez pas quels sont les éditeurs à regarder de plus près.
🔵 S’adresser aux éditeurs ou aux intégrateurs
Vous pouvez adresser votre appel d’offres aux logiciels, ce qui vous permettra de rencontrer autant de logiciels que vous le souhaitez. Vous pouvez également vous adresser aux intégrateurs en leur demandant d’inclure à leur proposition un logiciel partenaire, ce qui vous évitera de multiplier les interlocuteurs.
À noter que :
⚠️ Conseil #5 : Afin d’évaluer les propositions, il peut être utile de vous appuyer sur des ressources tierces afin de décrypter les subtilités les plus fines. Vous pouvez pour cela échanger avec des utilisateurs des logiciels ou vous entourer d’experts.
4) Stage 4 : Comparer les logiciels
A partir des besoins préalablement définis, Les logiciels candidats doivent être comparés. Pour cela il vous faudra évaluer leur couverture fonctionnelle et leur capacité à s’intégrer à votre environnement.
Critères fonctionnels
Ils couvrent la largeur de la couverture fonctionnelle et la profondeur fonctionnelle (à évaluer sur des cas d’usage avancés spécifiques à votre besoin) proposées par les logiciels.Critères d’évaluation générale
Ils vous renseignent sur l’utilisation et la pertinence du logiciel dans votre environnement. Il peut s’agir de la facilité de prise en main, de la facilité à faire évoluer la pratique, de la dépendance au logiciel…
En conclusion
Comme vous l’avez compris, comparer et choisir un logiciel pour améliorer la performance de son site industriel est une décision stratégique. Il aura un impact significatif sur vos interactions entre les équipes métiers. De plus, les investissements nécessaires pour mettre en œuvre des telles solutions rendront un retour en arrière extrêmement difficile.
Pour prendre une décision éclairée, je vous recommande d’avoir cette méthodologie en 4 étapes en tête. Si certains membres sont réticents à l’idée de passer du temps sur la partie amont du déploiement d’un outil digital, il est crucial de les sensibiliser à l'impact de cette décision.
Faire des observations de poste - Méthodologie complète ⏱️
⏱️Temps de lecture : 6 minutes.
Tous les points apparaissant en 🔵 correspondent aux actions que vous devez mener sur chaque sujet.
Aaah les observations continues de postes de travail… un incontournable de sa boite à outil pour améliorer la performance de son secteur !
La seule contrainte ?
Prendre le temps de le faire !
Cette tâche est d’ailleurs souvent donnée au jeune stagiaire ou au jeune Lean manager qui souhaite faire ses preuves.
Un bel exercice pour comprendre la réalité du terrain et définir ses temps standards.
Mais cette méthodologie n’est pas à prendre à la légère.
Pourquoi ?
Car la mesure et la gestion du temps sont des éléments cruciaux pour garantir l’efficacité opérationnelle et la compétitivité d’une entreprise.
Alors voici, une méthodologie complète qui est le fruit de nos nombreuses heures passées derrière les postes 😉
Une méthodologie en 3 étapes.
1) Étape n°1 : Préparer ses séances d’observation de poste.
Si vous ne l’avez jamais fait, l’exercice peut paraitre simple. Nous nous postons derrière un opérateur et nous appuyons sur le chrono à chaque mouvement.
Pour celles et ceux qui l’ont déjà fait, l’exercice est un peu plus compliqué que ça…
Et pour maximiser vos chances de réaliser une observation de poste efficace, vous devez vous préparer.
🔵 Pour ça, nous vous préconisons ses 5 conseils pour réussir cette première étape :
Définir le(s) poste(s)/activité(s) à observer (équipement/personne)
Récupérer la fiche de fonction (si elle existe 😉)
Communiquer sur le planning d’observation et l’objectif recherché
Récupérer les standards opératoires
Préparer les documents d’observation
2) Étape n°2 : Observer le poste de travail.
C’est le jour J ! Cette fois-ci pas de monde sur la route car vous vous êtes levé tôt. Car oui, les équipes opérationnelles commencent tôt le matin ! Vous serez même peut-être amenés à réaliser des observations de nuit aussi 💤
🔵 Pour cette journée, n’oubliez pas les éléments suivants :
Se présenter et expliquer la méthode avec n+1
Se faire expliquer en quelques minutes l’activité
Mesurer le temps de cycle pour une activité répétitive
Réaliser l’observation sur une durée représentative avec posture adaptée
Suivre les déplacements
Mesurer les données importantes (distance, quantité produite, retouche) et tout autre élément
Interrompre le moins possible
Débriefing à chaud avec l’observé(é)
⚠️ Conseil #1 : Veillez à bien définir en amont le temps d’observation. Parfois le temps de mesurer le temps de cycle suffit, d’autres fois une journée complète est nécessaire pour identifier les temps de VA et NVA au poste de travail.
⚠️ Conseil #2 : Vous pouvez présenter cette méthode en expliquant l’état d’esprit de la “Culture Juste“.
3) Étape n°3 : Exploiter et restituer ses observations.
Bravo ! Vous êtes arrivés au bout de vos journées d’observation. A présent place au temps d’analyse et d’exploitation de vos données. Une étape à ne surtout pas négliger !
🔵 Avant de rentrer dans le détail de l’analyse, commencez par mettre en forme vos données (VA/NVA, répartition des activités).
🔵 Ensuite assurez vous de réaliser les points suivant :
Comparer l’observation avec la fiche de poste
Calculer la performance et répartitions des pertes
Synthétiser les conclusions
Restituer et définir plan d’action
⚠️ Conseil #3 : Accordez vous un temps d’analyse et d’exploitation des données recueillies peu de temps après la séance d’observation sinon vous risquerez de ne plus comprendre certaines notes réalisées sur la journée.
Votre réelle valeur ajoutée est ici ! Ne criez pas victoire en sortant des journées d’observation car le vrai travail commence dès maintenant. A présent vous avez toutes les cartes en main pour booster les performances de votre secteur !
Vous voulez comprendre plus détail comment mesurer un temps de cycle et appliquer des coefficients correcteurs sur vos observations ?
Rien de plus simple, cliquez sur le lien vers l’article complet : Comment mesurer un temps standard ? 👇
Téléchargez notre Template pour mesurer votre temps standard 🎁
Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous et vous recevrez notre fichier Excel pour mesurer vos temps standards gratuitement !
Parlez de nous à vos collègues 🤌
Parce que le savoir doit se partager, envoie cette newsletter à tes collègues. Ici, pas de théorie… que de la pratique.
A la semaine prochaine 🚀
Quoi qu’il en soit, on n’a qu’une hâte, c’est de vous faire découvrir toutes les pépites que l’on vous prépare :)
Bonne semaine à toutes et à tous.
L’équipe Pulsa.